Skrýt překlad písně ›
Hey… les gars,
J'voudrais juste poser un texte…
Même si y'a pas d'thème, lâcher les mots d’ma tête...
Parce que dans ma tête c’est confus…
Je veux juste être libre…
Qui sait vraiment ce qu'il y'a dans ma tête ?
A part Allah et mon crew,
La cotion plein d’Rap et qu’au quartier j’n‘ai plus d‘numéro d‘écrou,
Tous ces problèmes qui me poussent à prendre le large,
Pour oublier sur scène, me pousse à faire le barge, déguin.
Pourtant y'a autant de monde qu'à Pékin qui disent connaître ma vie, et même pouvoir en faire un bouquin,
Ces cons, qu'savent pas le wai qu'il y a dans mes songes,
Des tas de mensonges, me faire croire qu’le monde est aux anges,
Nous montrer des singes, c’est leur job,
Ca leur plait des safaris en Afrique et des putains d’jeeps,
Ils y voient des morts mais pas d’minutes de silence,
Hollywood a des avions dans l'coeur, et c’est les records d’audience,
J’parle, je contribue à leur richesse,
Tu crois qu’la caille de mes Air Max, dans quel ventre ça crée d'la graisse.
Pas dans celui d’ma mère en tout cas,
J’me perds, rien qu’les fish hallal du MacDo et du poulet dans l’coca,
Regarde, comment j’confonds le hallal et le hallam
Même pire des fois, j'crois qu'le hallal c’est le hallam,
Voilà pourquoi, j’emmerde ceux qui m’ont mis ce dilemme,
Rouler en BM ou laisser maman aux HLM,
Si c’est ça être la rue, ben j'vous emmerde tous,
Chez moi ils boivent la tasse faut qu'je fasse et tu vois pour qu’ils s'en sortent tous !
Faut qu’j'oublie ces putains d’fantasmes, faut qu’j'oublie ces poupées gonflables, qui ne peuvent pas avoir des crises d’asthme,
Car on est tous faibles devant des fesses,
On le sait mais on s’enfonce sans cesse dans la fausse et on fesse,
Confessé devant tant de péchés,
Quand la vie est un gros poisson d’avril qu’on ne fait qu’pêcher.
Sécher, ses larmes à coté d'une flamme,
D’un briquet ou noyer ses larmes dans l’alcool quand le sourire d’la peine est d’être en paix gaie,
Tout ça frère ça mène à l’hosto,
La réalité puis l'ouragan et ses pompons pour qu'on devienne costaud,
Pose ton shit, compose ton île de freros,
Oublie le 777 et leurs triples héros,
Amène la caille à la zon, évite la zonz,
Fais toi une gonze, un gosse,et sur nos plages bronze !
Refrain :
Être libre comme la colombe, des colons j'me délivre vu qu’ils ne livrent rien de mes livres,
Rien à foutre de leur sapins et d'leurs feux d'artifices,
Me ratent des coups d'feux, sous leurs putains d’artifices !
Les colombes, ne savent pas la chance qu'elles ont,
Se laisser aller au vent, s'adapter aux saisons,
En sauvant leur amplure des vautour qui planent sur nos têtes,
Pour qu’on reste des pigeons au milieu de ceux qui sauvent la mouette,
Ceux qui font les lois pour qu’les poulets pipent les dés,
J’rêve de Thanksgiving, quand je vois c'est dingue l’idée,
Faire le Slimani, le monde va croire que ca vient des rhallal,
Donc Justin Bridou devient vite un ami !
Leur coq, est sportif grâce au foot,
Il y'a trop d’guignols demande à Yves Lecoq,
Foutre, le président devant l’juge,
C’est demandé à Bové d’venir bouffer dans un American Fast Food !
Trop purgent des années d'souffrances à la place d'enfoirés
Qui peuvent se payer l’monde, dès qu’leur ongle est cassé,
Me demande pas d’les plaindre quand il pleut des avions sur leur brousse,
J’rappe pour chaque pièce, censées être dans leur shoes finissent dans ma bouche,
Fini les coups d’fouets sur le dos, qu’ce soit physique ou psychique,
Maintenant j’fais le beau sur mon physique et mon psychique.
Du haut multinationale qu'c'est en BM, mon adresse, est chaque apparte des HLM.
Sur mon visage les rides d’la patience dessinent l'attente j’suis l’disciple,
Où sont mes projets qu'les nuages dissipent !
Voilà pourquoi j’en chie ma race !
Voilà pourquoi ces enfoirés viendront m’faire la hass !
Parce que j'suis un homme pas dans les normes,
Un homme qui porte du lourd entre les jambes,
Qui pose secours sur métroland,
Mes mômes tu demandes Dieu montre notre foi énorme et mole
A chaque fois qu'il nous montre le monde du monde qu’il donne !
Avec l’espoir de s’faire rembourser, voilà pourquoi l’Afrique est endettée,
Alors laisse moi chausser, les pantoufles de c’beau pays,
Comment ment Jean-Marie ? Faudra bien un jour nous payer !
C’est la merde et les chiottes sont chez la maison d'caillasse,
Sur l’ paillasson du bonheur beaucoup attendent avec un schlass comme Richard Juin à l’antenne,
Est-ce un assassin ? Une victime qu’on enterre ?
Victime d’un malaise qui a mis le Pen au premier tour,
Qui a mis sur nos têtes des corps, parcequ’on est des habitants des tours,
Faut l'dire à tout l'monde, dans nos têtes c’est l'bordel,
On veut juste être libre.
Refrain :
Être libre comme la colombe, des colons j'me délivre vu qu’ils ne livrent rien de mes livres,
Rien à foutre de leur sapins et d'leurs feux d'artifices,
Mes raps des coups d'feux, sous leurs putains d’artifices !
Être libre comme la colombe, des colons j'me délivre vu qu’ils ne livrent rien de mes livres,
Rien à foutre de leur sapins et d'leurs feux d'artifices,
Mes raps des coups d'feux, sous leurs putains d’artifices !
C’est ça… merde… on avance à l’instinct… juste pour être libre…
C’est c’qu’il y a dans ma tête, c’est ça... avoir des ailes…
Rejoindre les cieux comme la colombe... être libre...